21 juillet 2023
Le mi-temps thérapeutique, également connu sous le nom de temps partiel thérapeutique, est une mesure permettant à un employé de reprendre son travail à temps partiel après une période d’absence due à une maladie ou un accident.
Le mi-temps thérapeutique a été mis en place pour faciliter le retour à l’emploi « normal » après une absence pour raisons de santé. C’est une mesure est temporaire et généralement limitée à une durée d’un an.
Le mi-temps thérapeutique est quelque chose qui relève exclusivement de la sécurité sociale. Il permet à l’employé de continuer à recevoir des indemnités journalières de la sécurité sociale (IJSS) tout en reprenant le travail à temps partiel.
Pour obtenir un mi-temps thérapeutique, l’employé doit d’abord avoir été en arrêt de travail complet. Après cette période, il peut reprendre son travail à temps partiel tout en continuant à percevoir une partie de ses indemnités. Cette mesure est également applicable à un employé qui, après avoir repris le travail à temps plein, doit réduire son activité en raison de sa santé.
Le mi-temps thérapeutique est considéré comme du temps de travail effectif. Il compte donc pour le calcul de l’ancienneté, des congés payés et d’autres droits sociaux. De plus, l’employé en mi-temps thérapeutique est inclus dans le calcul de l’effectif de l’entreprise.
C’est la gestion administrative d’un mi-temps thérapeutique qui peut être compliquée et source d’erreurs.
Comme c’est le médecin traitant de l’employé qui est à l’origine de la mise en place du mi-temps thérapeutique (par le biais d’un certificat médical), cela peut entraîner des problèmes dans la gestion de la paie, car l’employé reçoit à la fois un salaire pour le temps travaillé et des indemnités de la sécurité sociale pour le temps non travaillé.
Par ailleurs, comme le maintien de l’indemnisation de la sécurité sociale est laissé à l’appréciation de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie), on peut avoir des incertitudes/erreurs et donc devoir suivre l’affaire pour vérifier que l’employé reçoit correctement ses indemnités.
Comme nous venons de le voir, c’est dans le domaine de la PAIE qu’on risque de faire des erreurs dans le cas d’un mi-temps thérapeutique.
Il faut prendre en compte à la fois le salaire pour le temps travaillé et les indemnités journalières de la sécurité sociale pour le temps non travaillé et nous vous conseillons donc d’être attentif aux points suivants:
Le TPT est signalé uniquement dans la DSN mensuelle avec le bloc « Interruption de travail – S21.G00.60 » de nature « 15 – travail à temps partiel pour raisons médicales », « 16 – travail à temps partiel suite à un accident du travail », « 17 – travail à temps partiel en raison d’un accident de trajet » ou « 18 – travail à temps partiel pour maladie professionnelle ».
Le bloc « Travail à Temps Partiel Thérapeutique – S21.G00.66 » sert à notifier la diminution du salaire mensuel. Cette donnée est destinée exclusivement à la CNAM et à la MSA. Aucune alerte n’est requise pour un travail à temps partiel thérapeutique (TPT).
La DSN mensuelle, qui récapitule tous les événements affectant l’employé durant le mois, doit obligatoirement inclure le segment « Interruption de travail – S21.G00.60 » pour toute personne sous prescription de travail à temps partiel thérapeutique. Toutefois, il n’est pas impératif de remplir le segment « Travail à Temps Partiel Thérapeutique – S21.G00.66 », sauf dans les cas énoncés dans le paragraphe suivant.
Depuis le mois principal déclaré de février 2023, les certificats de salaire TPT destinés à la CNAM et à la MSA pourront être générés via la DSN. Cependant, à cette date, il n’est pas obligatoire pour les entreprises d’adopter ce système.
Pour les entreprises qui optent volontairement pour le remplacement de la DSIJ par la déclaration DSN du TPT, il ne sera plus nécessaire d’envoyer un certificat de salaire TPT à condition que :
Si une de ces conditions n’est pas respectée, l’entreprise devra continuer à déclarer et rectifier les certificats de salaire TPT selon les méthodes déclaratives actuelles (DSIJ) et suivre les procédures ci-après.
Pour un TPT déclaré via la DSIJ, car il ne remplit pas toutes les conditions pour une déclaration en DSN ou par incapacité ou choix du déclarant :
NB : Le contrôle SIG – 13 dans la rubrique « Raison de l’arrêt – S21.G00.60.001 » rend obligatoire la déclaration d’un segment « Travail à temps partiel thérapeutique – S21.G00.66 » lorsque la raison correspond à un TPT à un caractère non bloquant. Cependant, un nombre égal ou supérieur à 1000 anomalies SIG dans une DSN entraînera son rejet.
Si un TPT a été initialement déclaré en DSIJ, il doit demeurer déclaré en DSIJ pour toute la durée du TPT. À noter que si la CNAM ou la MSA reçoit une déclaration DSN du TPT et une DSIJ rectificative déposée après la DSN mensuelle, la DSIJ rectificative sera traitée en priorité et son traitement viendra corriger la prise en compte par l’organisme des données de la DSN pour la période concernée.
Le déploiement de ce remplacement de manière obligatoire pour tous sera progressif, avec un calendrier qui sera précisé ultérieurement.
Même si les entreprises ne commencent pas dès le mois principal de février 2023 et également pour le secteur public, il est rappelé que la déclaration du TPT à l’aide d’un segment « Interruption de travail – S21.G00.60 » doit être effectuée, comme mentionné dans le paragraphe ci-dessus « Règles de base ». En effet, ces éléments peuvent avoir un impact sur d’autres droits. Pour la fonction publique, l’IRCANTEC et la CNRACL ont besoin de ces informations pour les droits à la retraite.
En outre, pour les fonctionnaires affiliés au régime général qui ne sont pas inclus dans ce périmètre de démarrage, il est nécessaire en parallèle de la DSN de conserver les méthodes déclaratives actuelles du TPT auprès des organismes responsables de la couverture du risque maladie.
Pour le premier mois du TPT, la déclaration en DSN se fait via :
Pour les mois ultérieurs durant lesquels le TPT est toujours en cours, la déclaration en DSN se fait via un segment « Interruption d’activité – S21.G00.60 » avec la raison « 15 – travail à temps partiel pour raisons de santé », « 16 – travail à temps partiel suite à un accident du travail », « 17 – travail à temps partiel en raison d’un accident de parcours » ou « 18 – travail à temps partiel pour maladie professionnelle ».
Pour la déclaration du TPT, le dernier jour travaillé (DJT) à indiquer est celui de l’interruption médicale ou AT/MP initiale.
Le TPT est déclaré en DSN via un segment « Interruption d’activité – S21.G00.60 » avec la raison « 15 – travail à temps partiel pour raisons de santé », « 16 – travail à temps partiel suite à un accident du travail », « 17 – travail à temps partiel en raison d’un accident de parcours » ou « 18 – travail à temps partiel pour maladie professionnelle ».
Le TPT ne doit pas être signalé comme une interruption d’activité. C’est la déclaration mensuelle du TPT en DSN qui, à partir de 2022, déclenchera la transmission des données à la CNAM et à la MSA. Cette transmission sera activée lors de la réception d’une DSN mensuelle remplissant les deux conditions suivantes :
Attention !
Pour + d’informations sur la déclaration d’un mi-temps thérapeutique, voir https://net-entreprises.custhelp.com/app/answers/detail/a_id/911/~/d%C3%A9clarer-le-temps-partiel-th%C3%A9rapeutique