20 juin 2024
Le délit d’entrave se définit par tout acte ou omission de l’employeur visant à empêcher la libre désignation ou le fonctionnement régulier des représentants du personnel ou des délégués syndicaux. Ce comportement porte atteinte à la démocratie sociale au sein de l’entreprise.
Concrètement, le délit d’entrave peut se manifester de diverses manières :
Le Code du travail, à travers l’article L. 2317-1, prévoit des sanctions sévères pour le délit d’entrave :
Les poursuites peuvent être engagées à la suite d’une plainte des victimes ou d’un procès-verbal dressé par l’inspecteur du travail. Le délai pour agir est de trois ans.
Ces mesures illustrent la volonté du législateur de protéger les représentants du personnel et d’assurer le bon fonctionnement des instances représentatives. Pour les employeurs, il est impératif de respecter ces obligations sous peine de sanctions pénales et financières lourdes. En cas de doute ou de situation complexe, consulter un spécialiste en droit social est vivement recommandé pour éviter toute infraction potentielle et faites auditer de toutes façons la conformité de vos procédures RH.