25 septembre 2023
La contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) sont des prélèvements effectués sur les revenus d’activité et de remplacement afin de financer la protection sociale en France. Leur gestion et leur reversement sont opérés par l’Urssaf, et elles sont prélevées directement à la source sur les salaires des employés par l’employeur.
La CSG est destinée à financer divers organismes, tels que la caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), la caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf), le fonds de solidarité vieillesse (FSV) et la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Quant à la CRDS, elle sert à amortir la dette sociale via la caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades).
Les CSG-CRDS s’appliquent aux revenus suivants :
Les taux appliqués aux CSG-CRDS sont distincts :
Le calcul de ces contributions se fait sur une base réduite de 1,75 % pour tenir compte des frais professionnels, ce qui signifie que les contributions sont calculées sur 98,25 % du revenu d’activité soumis. Toutefois, cette réduction ne s’applique que jusqu’à 4 plafonds annuels de la sécurité sociale.
Les employeurs doivent déclarer les contributions CSG-CRDS à l’aide du code type de personnel (CTP) 260 pour les revenus d’activité. Pour les situations spécifiques, comme le cas où le critère fiscal est satisfait mais pas le critère social, une cotisation salariale d’assurance maladie au taux de 5,50 % doit être déclarée avec le CTP 206.
Certains revenus d’activité ne sont pas soumis à la CSG-CRDS :
Il est essentiel pour les employeurs de connaître les exceptions et exonérations afin de s’assurer d’une conformité totale avec les règles en vigueur.
En cas de doute, il est recommandé de consulter les textes réglementaires tels que les articles L136-1 et suivants du code de la sécurité sociale et les directives disponibles sur le site officiel de l’Urssaf.
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