5 février 2025
Le dernier jour travaillé (DJT) est une donnée essentielle transmise via la Déclaration Sociale Nominative (DSN). Il permet aux organismes de sécurité sociale de déterminer plusieurs éléments clés :
Il est donc essentiel de renseigner avec précision cette information pour assurer un traitement conforme aux réglementations en vigueur.
La date du dernier jour travaillé en DSN correspond, dans la majorité des cas, à la veille du début de l’arrêt de travail. Toutefois, certaines situations particulières existent :
Le dernier jour travaillé est la veille du premier jour d’arrêt de travail prescrit par le médecin. Toutefois, dans certaines situations, il peut correspondre à une autre date :
Certaines absences peuvent être considérées comme du temps travaillé et impacter la déclaration :
Un salarié travaille le matin puis consulte un médecin en cours de journée, qui lui prescrit un arrêt débutant immédiatement. Le DJT à déclarer correspond à ce jour, car il a été partiellement travaillé et donc rémunéré.
Un salarié est en arrêt maladie du 4 au 11 mars. Le 12 mars, un nouvel arrêt pour un motif différent est prescrit, sans qu’il ne reprenne le travail entre les deux. Le DJT à déclarer demeure celui du premier arrêt (le 3 mars).
Un salarié prend un congé d’adoption en deux périodes distinctes (du 4 au 29 mars, puis du 3 juin au 29 août). Pour chaque fraction, le DJT à déclarer est la veille du début de la période (soit le 3 mars et le 2 juin).
Une erreur dans la déclaration du DJT peut avoir un impact sur le calcul des indemnités journalières et doit être corrigée rapidement.
Si l’erreur est détectée avant l’échéance, un signalement « annule et remplace » doit être transmis avec la date corrigée.
Si l’erreur est identifiée après transmission, il faut intégrer une correction dans la DSN du mois suivant. Exemple : un salarié initialement déclaré en arrêt à partir du 28 juin alors que son arrêt a commencé le 20 juin doit faire l’objet d’une correction via un signalement rectificatif dans la DSN de juillet.
En appliquant ces principes, les employeurs et gestionnaires de paie assurent une transmission conforme des données et évitent les risques de redressement ou de retard dans le versement des indemnisations aux salariés.