10 juin 2024
Quand un salarié quitte une entreprise, plusieurs formalités doivent être respectées, dont le calcul précis de l’indemnité compensatrice de congés payés (ICCP). Cette indemnité est indispensable pour respecter les obligations légales liées au solde de tout compte.
Voici une présentation de l’ICCP, de ses bénéficiaires, des éléments à inclure et des méthodes de calcul disponibles.
L’ICCP, ou indemnité compensatrice de congés payés, vise à compenser financièrement les congés payés acquis mais non pris par le salarié au moment de la rupture de son contrat de travail. Contrairement à l’indemnité classique de congés payés (ICP), qui couvre la période effective de congé, l’ICCP est versée une seule fois, sur la dernière fiche de paie.
Elle s’applique à tous les motifs de fin de contrat, qu’il s’agisse d’une démission, d’un licenciement (y compris pour faute), d’une rupture conventionnelle, ou de la fin d’un contrat à durée déterminée (CDD), y compris les contrats aidés ou en alternance. L’ICCP est également due pour les missions d’intérim.
L’ICCP est calculée à la fin du contrat et apparaît à la fois sur le dernier bulletin de salaire et dans le reçu pour solde de tout compte. Ces documents doivent être remis au salarié en même temps que le versement des sommes dues.
Le calcul de l’ICCP repose sur une base de salaire brut incluant :
Les primes exceptionnelles, telles que le 13ᵉ mois, les participations ou les primes de fin d’année, sont généralement exclues de l’assiette.
2 approches sont légalement admises pour le calcul de l’ICCP. L’employeur doit appliquer la méthode la plus favorable au salarié :
Dans certains cas, comme celui d’un départ en milieu d’année, il peut être nécessaire de calculer séparément les congés de la période précédente et ceux de la nouvelle période d’acquisition.