4 septembre 2024
La législation française impose des règles spécifiques pour les contrats de travail à temps partiel. Ces contrats doivent respecter une durée minimale de travail, bien que des dérogations soient possibles dans certains cas.
Un contrat de travail à temps partiel implique nécessairement une durée de travail inférieure à celle d’un temps plein, c’est-à-dire moins de 35 heures par semaine. Cette option est accessible à tous les salariés, indépendamment de la durée de leur contrat.
La durée minimale de travail pour un contrat à temps partiel est définie par la convention collective ou l’accord de branche étendu applicable à l’entreprise. En l’absence de telles dispositions, la durée légale minimale est de :
Le contrat de travail à temps partiel doit préciser :
Pour être considéré comme temps partiel, le contrat doit stipuler une durée de travail inférieure à :
Même avec des heures complémentaires demandées par l’employeur, la durée de travail ne peut atteindre celle d’un temps plein. En cas de dépassement, le salarié peut refuser et demander la requalification en contrat à temps complet devant le Conseil de prud’hommes.
Des exceptions permettent de travailler moins de 24 heures par semaine. Le salarié peut demander une dérogation dans les cas suivants :
Le seuil minimal n’est pas applicable dans les situations suivantes :
Sur la base d’un temps plein à 35 heures par semaine (151,67 heures par mois), les équivalents sont :
La rémunération est proportionnelle au temps de travail effectué, sauf dispositions conventionnelles plus favorables. Elle doit être équivalente à celle d’un salarié à temps plein de qualification égale pour un poste similaire.
Les articles de loi qui fixent la légalité du travail à temps partiel et ses limites sont les articles L. 3123-7 et L. 3123-19 du Code du travail