20 juin 2024
La non transmission ou de fausses déclarations dans la Déclaration Sociale Nominative (DSN) entrainent des sanctions. Il faut vraiment être rigoureux dans ce domaine et ne pas hésiter à faire auditer et vérifier vos processus et votre déclarations DSN !
Que risquez-vous en cas de retard, de non déclarations ou d’erreurs dans la DSN ?
Lorsque vous ne transmettez pas la DSN, préparez-vous à une sanction financière de 19,32 € par salarié non déclaré. Cette pénalité s’applique systématiquement et constitue une charge supplémentaire pour l’entreprise.
Ne pas respecter les délais imposés pour la transmission de la DSN peut vous coûter cher. En effet, chaque salarié non déclaré dans les temps entraîne une pénalité de 58 € par mois de retard ou par fraction de mois. Cette somme est calculée en fonction de l’effectif total de votre dernière DSN transmise. Toutefois, si le retard est limité à 5 jours, la pénalité maximale ne peut dépasser 5 796 € par an pour l’ensemble de l’entreprise.
Il est possible de solliciter l’annulation des pénalités de retard, mais uniquement si quatre conditions précises sont remplies :
Oublier de déclarer un salarié expose l’entreprise à une pénalité de 58 € par salarié et par mois de retard ou fraction de mois. Cette sanction est basée sur l’effectif indiqué lors de la dernière DSN. Heureusement, une régularisation est possible sans pénalité si elle intervient dans les 30 jours suivant la déclaration initiale.
La transmission de données incorrectes peut également entraîner des sanctions :
Là encore, une période de 30 jours après la transmission initiale est accordée pour corriger ces erreurs sans subir de pénalités.
La gestion de la DSN demande une rigueur sans faille. Les pénalités pour retard, non-transmission, omission ou inexactitude peuvent rapidement s’accumuler, impactant significativement les finances de l’entreprise. Respecter les délais et vérifier scrupuleusement les informations transmises est donc primordial pour éviter ces sanctions.