29 février 2024
Quand on publie sur le site de net.entreprises.fr une DSN, des contrôles sont effectués automatiquement, lesquels ?
Précisons d’abord que tous les contrôles DSN ne figurent pas dans le cahier technique DSN :
Les contrôles à effectuer, tels que décrits dans le cahier technique, sont des contrôles intrinsèques à la déclaration, plus des contrôles liés à la gestion des envois de déclarations (annule et remplace intégral, notamment).
On parle également souvent de contrôles bloquants DNS. Qu’est-ce que c’est ?
NB: Ces contrôles sont décrits dans le cahier technique de la norme (Neodes) publiée pour la DSN.
Ce sont des contrôles qui vérifient un bilan d’anomalies ou un certificat de conformité s’ils sont tous valides par déclaration reçue. Ces contrôles sont identiques pour une déclaration mensuelle et pour un signalement d’événement, mais peuvent être différents selon les messages . Ces contrôles garantissent:
Les contrôles sont de plusieurs types :
Pour faciliter la compréhension du lecteur, les contrôles sont décrits en clair à l’exception des contrôles CSL, décrits sous forme d’expressions régulières.
Les contrôles spécifiques applicables à telle ou telle rubrique sont décrits en liste détaillée des rubriques. Les contrôles génériques sont décrits dans l’introduction.
Pour une rubrique, les traitements tiennent d’abord compte des contrôles génériques puis des contrôles spécifiques.
– Les contrôles inter-déclarations sont appelés « CID ». Ils permettent de vérifier la cohérence de l’enchaînement des déclarations déposées au cours du temps par un déclarant. Par exemple, une déclaration annule et remplace doit annuler une déclaration précédemment reçue. Dès lors qu’un contrôle de ce type n’est pas conforme, il est bloquant pour l’ensemble du fichier (i.e. de la déclaration) et entraîne le rejet complet de ce fichier.
La production d’une déclaration impose à son émetteur le strict respect de la forme, c’est-à- dire la conformité du message aux règles de présentation fixées et le respect de la cohérence de certaines rubriques entre elles.
Il n’est pas accepté d’anomalie de forme dans la structure en-tête de l’envoi S10 et dans la structure 90. Dans ce cas c’est la totalité de l’envoi, et de toutes les déclarations qu’il contient, qui est rejetée.
Les anomalies détectées sur les autres structures entraînent le rejet de la déclaration DSN concernée.
C’est seulement après avoir satisfait à l’ensemble des contrôles (contrôles SIRET, données bancaires, cinématique), qu’une déclaration sera acceptée. Voir aussi Motifs de rejet d’une DSN.
A l’issue des contrôles, en cas d’absence d’anomalie, le système DSN adresse un certificat garantissant la conformité du message (ce certificat ne vaut pas conformité des procédures de tous les organismes – il conviendra de se référer au CRM par chacun).
Le cahier technique décrit les contrôles à effectuer. Dans ces contrôles, certains sont parfaitement génériques et ne sont donc pas explicitement nommés : c’est le cas de tous les contrôles de structure, de la plupart des contrôles de syntaxe liée à la rubrique, et de la plupart des contrôles sur référentiels externes.
Les autres sont identifiés (typés, numérotés) en tant que tels avec leur type dans le cahier technique : CSL, CCH, CRE, CME, CID.
Les contrôles à effectuer sont donc d’une part des contrôles génériques, d’autre part des contrôles explicitement identifiés, associés à une rubrique.
Un tableau des usages de contrôles liste au regard de chaque règle de contrôle les modèles de déclaration pour lesquels il est appliqué.
L’applicabilité de la règle de contrôle a été vérifiée au regard de l’usage des rubriques invoquées pour son exécution.
Tous les messages font l’objet des contrôles de structure suivants :
Afin d’éviter de multiplier les contrôles de présence (obligation, interdiction) d’une rubrique en fonction du message, qui alourdissent le cahier technique, le principe adopté a été de spécifier ces caractéristiques pour chaque rubrique en fonction de chaque message, au sein d’un tableau. Ce tableau figure en fin de cahier technique, et décrit donc explicitement des contrôles à effectuer.
Ce tableau impose des règles supplémentaires :
Ce sont des contrôles relatifs au format de la rubrique elle-même. Une rubrique déclarée doit respecter sa définition :
Une rubrique de nature alphanumérique (X) ne peut contenir que les caractères autorisés (cf. table 3.5) sauf restrictions indiquées aux paragraphes identités, adresses et adresses e- mail.
Une rubrique de nature date (D) respecte le format JJMMAAAA, et les contraintes calendaires qui en découlent.
Une rubrique assortie d’une liste de valeurs ne peut contenir qu’une des valeurs indiquées dans cette liste. Cette liste est donnée dans le présent cahier technique.
Les caractères ‘blanc’ ne peuvent précéder ou suivre dans une même rubrique la chaîne de caractères alphabétiques.
Tous les contrôles évoqués ci-dessus sont génériques, et n’ont donc pas à être décrits pour chaque rubrique.
Il existe cependant quelques contrôles CSL explicites. Parmi eux, les CSL numérotés « CSL 00 », qui décrivent l’ « expression régulière » que la rubrique doit respecter. Dans un souci de lisibilité, par exemple lorsque ces expressions régulières sont complexes, on écrit un CSL en clair, qui exprime exactement la même chose.
Les contrôles de cohérence vérifient la cohérence de la présence et/ou du contenu de certaines rubriques et / ou de certains blocs.
Ces contrôles inter-rubriques sont le plus souvent documentés sur la dernière rubrique concernée.
Ces contrôles vérifient que les valeurs utilisées appartiennent bien aux nomenclatures utilisées par le cahier technique, lorsqu’il s’agit de nomenclatures externes (i.e. qui existent indépendamment du cahier technique). Ils sont génériques.
Lorsqu’une rubrique se réfère à une nomenclature externe, ceci est précisé un icône décrit en 5.
Dans ce cas de figure, la liste des valeurs qui la constitue n’est pas présentée dans le cahier technique. Il est alors demandé aux émetteurs de se référer au site net.entreprises.fr qui porte les nomenclatures nécessaires à la constitution de la DSN.
Un CRE est toujours décrit sous la rubrique associée. Il peut être enrichi :
Les contrôles métier sont les contrôles que chaque organisme récepteur va pratiquer sur les éléments déclaratifs dont il a besoin pour assurer sa mission.
Les signalements nécessitant des corrections sont à traiter en relation bilatérale entre les organismes de protection sociale et services de l’Etat et le déclarant ou idéalement par rappels dans une déclaration mensuelle ultérieure en faisant référence à la période nécessitant une correction..
Les contrôles métier seront précisés dans un guide utilisateur et donnent lieu à affichage dans le bilan d’ensemble de suivi de la déclaration proposé par le système DSN.
Les contrôles inter-déclarations, appelés aussi contrôles de cinématique, permettent de vérifier la cohérence de l’enchaînement des déclarations déposées au cours du temps par un déclarant.
Certains de ces contrôles sont documentés dans le cahier technique, d’autres sont présentés sur le site net-entreprises.fr.
Ils permettent de vérifier la cohérence et/ou le contenu de certaines rubriques et/ou de certains blocs. Ils peuvent ainsi mettre en jeu plusieurs rubriques. A la différence des contrôles de cohérence (CCH), la non conformité́ d’un contrôle de ce type n’entraine pas le blocage et le rejet de l’ensemble du fichier (i.e. de la déclaration).
Il est demandé aux éditeurs d’implémenter ces contrôles dans les logiciels de paie mis à disposition en vue de limiter la charge éventuelle d’ajustement bilatéral post-déclaration.
Cette partie décrit des principes de contrôle sur les rubriques numériques, pour en faire comprendre la logique. Mais il faut souligner que pour chaque rubrique, l’expression régulière associée permet de décrire sans ambiguïté le contrôle à effectuer.
Les contrôles appliqués aux nombres exprimant des montants
Tous les montants doivent être signés par le signe « – » s’ils sont négatifs.
Tous les montants sont exprimés avec deux décimales obligatoires et un séparateur de décimales qui est le point « . ». L’opposabilité de cette approche pour toutes les procédures fondées sur la DSN sera précisée dans les décrets à paraître.
Il n’y a pas de séparateur de milliers.
La longueur maximum de la zone montant est de 12 pour les montants individuels et de 18 pour les totaux.
Par ailleurs, différents types de montant sont autorisés :
Exemples de montants ne pouvant pas prendre la valeur zéro :
Accepté | Non accepté |
1.10 | 1,1 |
0.01 | 0.00 |
-1.11 | 1 |
0000.54 | .54 |
01.11 | +1.11 |
Exemples de montants pouvant prendre la valeur zéro :
Accepté | Non accepté |
1.10 | 1,10 |
0.01 | 1.1 |
0.00 | 0 |
000.00 | .00 |
-01.11 | 1 |
Les règles suivantes s’appliquent lors du contrôle des montants :
Les contrôles appliqués aux nombres exprimant des taux
Tous les taux sont positifs. Les taux sont exprimés en pourcentage.
Le nombre de décimales ne peut être égal qu’à 2. Le séparateur de décimales est le point
« . ».
Exemple de taux avec deux décimales :
Accepté | Non accepté |
1.10 | 1.1 |
0023.45 | 123456.8 |
0.00 | 0 |
0.54 | 1.114 |
0.99 | -0.99 |
Les contrôles appliqués aux nombres exprimant des quantités
Les quantités peuvent être signées, notamment dans le cas de données acceptant des corrections en diminution (« rappels négatifs ») de valeurs précédemment déclarées. Le cumul de la valeur initialement déclarée et des éventuels rappels ne saurait conduire à un résultat négatif qui n’aurait alors aucun sens. L’acceptation de valeurs négatives est définie par l’expression régulière des rubriques concernées.
Le nombre de décimales ne peut être égal qu’à 0 ou 2. Il n’y a pas de séparateur de milliers.
Les types de donnée pour les quantités sont :
Accepté | Non accepté |
123 | 1.1 |
0010 | 1,11 |
500 | |
-123 |
Exemple de quantités avec deux décimales
Accepté | Non accepté |
1.23 | 1.2345 |
0001.00 | 1,00 |
0.23 | .23 |
1.20 | 1.2 |
111.99 | |
-111.99 |
On entend par rubriques identité les rubriques suivantes :
S10.G00.02.002 – Nom et prénom de la personne à contacter S20.G00.07.001 – Nom et prénom du contact S21.G00.30.002 – Nom de famille
S21.G00.30.003 – Nom d’usage S21.G00.30.004 – Prénoms
S21.G00.31.009 – Ancien nom de famille S21.G00.31.010 – Anciens prénoms S21.G00.85.013 – Nom de famille S21.G00.85.014 – Nom d’usage S21.G00.85.015 – Prénoms
S89.G00.91.002 – Nom de famille S89.G00.91.003 – Nom d’usage S89.G00.91.004 – Prénoms
Une circulaire du premier ministre n°5575 du 21 février 2012 prohibe dans les formulaires et correspondances des administrations les termes « mademoiselle », « nom de jeune fille », « nom patronymique », « nom d’épouse » et « nom d’époux ».
En effet, « mademoiselle », « nom de jeune fille » correspondent à une mention du statut matrimonial des femmes qui n’a plus lieu d’être.
La notion de nom patronymique est remplacée depuis la loi du 4 mars 2002 par celle de nom de famille, qui tient compte de la possibilité par exemple pour un homme marié de prendre le nom de son épouse comme nom d’usage.
Selon le même texte la notion de nom d’usage doit être préférée à celle de nom d’époux ou
d’épouse, en raison par exemple de la possibilité pour une personne veuve ou divorcée de conserver le nom de son conjoint.
La loi du 4 Mars 2002 complétée d’un décret du 29 Octobre 2004, avait défini de nouvelles règles de composition du nom de famille pour les enfants nés à partir du 1er Janvier 2005 et, sous certaines conditions, pour les enfants de moins de treize ans nés avant cette date. Cette loi permettait notamment aux parents de choisir pour leurs enfants un nom de famille correspondant aux noms du père et de la mère accolés dans l’ordre de leur choix. Ce nom de famille est dit « double nom ».
Une circulaire CIV/18/04 N°NOR : JUS CO4209555C du ministère de la Justice avait défini les modalités permettant de distinguer ces doubles noms des noms composés. Elle prévoyait l’utilisation d’un double trait d’union comme séparateur entre le nom issu de la branche paternelle et celui issu de la ligne maternelle afin de distinguer les doubles noms des noms composés dont les deux vocables sont séparés par un trait d’union simple.
Mais une circulaire du ministre de la Justice (NOR : JUSC1028448C) du 25 octobre 2011 relative à la modification des modalités d’indication des « doubles noms » issues de la loi n°2002-304 du 4 mars 2002 dans les actes de l’état civil supprime le double tiret.
Par une décision rendue le 4 décembre 2009, le Conseil d’Etat a en effet considéré qu’il ne pouvait être imposé aux parents qui ont fait le choix du double nom pour leur enfant de voir leurs noms séparés par un double tiret sur le seul fondement d’une circulaire.
Dans l’attente de la mise en place du dispositif pérenne, la dépêche du 12 janvier 2010 relative aux conséquences de la décision du 4 décembre 2009 donnait les instructions suivantes aux officiers de l’état civil :
« – dans la mesure où le Conseil d’Etat a uniquement censuré le caractère obligatoire du double tiret, les officiers de l’état civil peuvent donc continuer à proposer aux parents ce séparateur. Si les parents l’acceptent ou le sollicitent, notamment en présence d’aînés ayant déjà bénéficié de ce système, le double nom sera enregistré à l’état civil comme auparavant, avec un double tiret entre le nom de chacun des parents.
– En revanche, si les parents refusent le double tiret, l’officier de l’état civil doit en prendre acte et enregistrer la déclaration de choix de nom sans ce séparateur. Les deux vocables formant le double nom seront enregistrés sur l’acte de naissance avec un simple espace. »
La circulaire du 25 octobre 2011 remplace le mécanisme du double tiret par les préconisations qui suivent, car il est indispensable que la simple lecture des actes de l’état civil permette de différencier, en présence de noms de famille constitués de plusieurs vocables, les noms composés indivisibles, des doubles noms issus de la réforme du nom, les modalités de transmission de ces noms étant différentes.
Pour ce faire, dans les actes de l’état civil, la rubrique « nom de famille » devra être complétée, en présence d’un double nom formé de plusieurs vocables de la manière suivante, afin de faire apparaître les deux parties de ce double nom :
Nom de famille : DURAND DUPOND suivant déclaration conjointe en date du… (1ère partie : DURAND 2nde partie : DUPOND)
La première ligne détermine le nom de famille et les deux parties qui le forment doivent être séparées par un simple espace, à la place du séparateur « — ». La seconde n’est renseignée que pour identifier, à la lecture de l’acte, qu’il s’agit d’un double nom transmissible selon les conditions fixées par l’article 311-21 du code civil.
Attention : cette règle de présentation ne concerne que les actes d’état civil et non les champs d’une déclaration. Elle n’est rappelée ici que pour situer dans l’état actuel du droit l’emploi éventuel du double tiret dans un des champs identité d’une déclaration.
Le présent cahier technique applique les dispositions rappelées supra et complète comme suit les règles de contrôle appliquées aux identités.
En plus du respect des restrictions relatives à la table des caractères autorisés on contrôlera :
On entend par rubriques nom parmi les rubriques identité les rubriques suivantes :
On entend par rubriques prénom parmi les rubriques identité les rubriques suivantes : S21.G00.30.004 – Prénoms
S21.G00.31.010 – Anciens prénoms S21.G00.85.015 – Prénoms S89.G00.91.004 – Prénoms
La mention ‘sans nom’ (SN ou sn) peut figurer dans la rubrique « Nom de famille ». La mention ‘sans prénom’ (SP ou sp) peut figurer dans la rubrique « Prénoms ».
La rubrique nom de famille et la rubrique prénom ne peuvent pas contenir simultanément les mentions SN (ou sn) et SP (ou sp) pour identifier une même personne physique.
La présence d’un double nom est acceptée dans toutes les rubriques nom.
Les contrôles appliqués sur les rubriques nom s’assurent :
Exemples : (nom de famille) S21.G00.30.002,’MARTIN-DUPONT’
S21.G00.30.002,’DUBOIS DE LACIME DES NOUES–BEAUREGARD DE SAINT HAON’
Le symbole apostrophe doit être accepté en premier caractère dans tous les cas sur les rubriques identité.
Rappel : les prénoms doivent être présentés dans l’ordre de l’état civil du salarié.
La norme ‘adresse’ appliquée dans la DSN est un sous-ensemble de la norme AFNOR XPZ 10-011, adresse géopostale du service national de l’adresse (SNA). Elle ne prend notamment pas en compte le code Cedex et le libellé du Cedex qui ne sont pas admis dans les déclarations. Les organismes récepteurs attendent une adresse géographique.
Les caractères apostrophe, espace, trait d’union et point ne peuvent être utilisés en début ou en fin de rubrique. Ils doivent être utilisés de manière isolée, sans être précédés ou suivis d’un autre quelconque de ces caractères. Le cas particulier du caractère (point) suivi de (espace) est cependant autorisé.
Il est important que l’adresse soit :
S10.G00.01.004 | Numéro, extension, nature et libellé de la voie | C | 1 | 50 |
S10.G00.01.005 | Code postal | C | 5 | 5 |
S10.G00.01.006 | Localité | C | 1 | 50 |
S10.G00.01.007 | Code pays | C | 2 | 2 |
S10.G00.01.008 | Code de distribution à l’étranger | C | 1 | 50 |
S10.G00.01.009 | Complément de la localisation de la construction | C | 1 | 50 |
S10.G00.01.010 | Service de distribution, complément de la localisation de la voie | C | 1 | 50 |
S21.G00.06.004 | Numéro, extension, nature et libellé de la voie | C | 1 | 50 |
S21.G00.06.005 | Code postal | C | 5 | 5 |
S21.G00.06.006 | Localité | C | 1 | 50 |
S21.G00.06.007 | Complément de la localisation de la construction | C | 1 | 50 |
S21.G00.06.008 | Service de distribution, complément de la localisation de la voie | C | 1 | 50 |
S21.G00.11.003 | Numéro, extension, nature et libellé de la voie | C | 1 | 50 |
S21.G00.11.004 | Code postal | C | 5 | 5 |
S21.G00.11.005 | Localité | C | 1 | 50 |
S21.G00.11.006 | Complément de la localisation de la construction | C | 1 | 50 |
S21.G00.11.007 | Service de distribution, complément de la localisation de la voie | C | 1 | 50 |
S21.G00.30.008 | Numéro, extension, nature et libellé de la voie | C | 1 | 50 |
S21.G00.30.009 | Code postal | C | 5 | 5 |
S21.G00.30.010 | Localité | C | 1 | 50 |
S21.G00.30.011 | Code pays | C | 2 | 2 |
S21.G00.30.012 | Code de distribution à l’étranger | C | 1 | 50 |
S21.G00.30.016 | Complément de la localisation de la construction | C | 1 | 50 |
S21.G00.30.017 | Service de distribution, complément de la localisation de la voie | C | 1 | 50 |
S21.G00.85.003 | Numéro, extension, nature et libellé de la voie | C | 1 | 50 |
S21.G00.85.004 | Code postal | C | 5 | 5 |
S21.G00.85.005 | Localité | C | 1 | 50 |
S21.G00.85.006 | Code pays | C | 2 | 2 |
S21.G00.85.007 | Code de distribution à l’étranger | C | 1 | 50 |
S21.G00.85.008 | Complément de la localisation de la construction | C | 1 | 50 |
S21.G00.85.009 | Service de distribution, complément de la localisation de la voie | C | 1 | 50 |
S89.G00.32.007 | Complément de la localisation de la construction | C | 1 | 50 |
S89.G00.32.008 | Numéro, extension, nature et libellé de la voie | C | 1 | 50 |
S89.G00.32.010 | Service de distribution, complément de la localisation de la voie | C | 1 | 50 |
S89.G00.32.011 | Code postal | C | 5 | 5 |
S89.G00.32.012 | Localité | C | 1 | 50 |
S89.G00.32.013 | Code pays | C | 2 | 2 |
S89.G00.32.014 | Code de distribution à l’étranger | C | 1 | 50 |
S89.G00.91.008 | Numéro, extension, nature et libellé de la | C | 1 | 50 |
voie | ||||
S89.G00.91.009 | Code postal | C | 5 | 5 |
S89.G00.91.010 | Localité | C | 1 | 50 |
S89.G00.91.011 | Code Pays | C | 2 | 2 |
S89.G00.91.012 | Code de distribution à l’étranger | C | 1 | 50 |
S89.G00.91.013 | Complément de la localisation de la construction | C | 1 | 50 |
S89.G00.91.014 | Service de distribution, complément de la localisation de la voie | C | 1 | 50 |
Le contrôle des codes postaux est effectué par rapport aux référentiels Hexaposte publiés au cours de l’année précédant le dépôt de la déclaration.
Ligne dite de distribution, elle est composée du N°, d’un espace et du libellé de la voie. Le numéro dans la voie se compose :
CSL 01 : [(table des caractères autorisés pour les adresses)]
Le code postal est obligatoire pour une adresse relevant du système postal français. Le code postal doit être présent dans la nomenclature HEXAPOSTE, base de référence de ‘La Poste’. Le fichier HEXAPOSTE fournit le libellé standardisé de la localité.
En règle générale les codes CEDEX ne sont pas admis.
CRE 01 : [(nomenclature Hexaposte)]
CCH 01 : Les codes CEDEX sont prohibés.
La localité est obligatoire pour une adresse relevant du système postal français. Le fichier HEXAPOSTE fournit le libellé standardisé de la localité. La présence de deux espaces
consécutifs est interdite.
CSL 01 : [(A-Z a-z 0-9 et espace)]
Le code pays ne doit pas être renseigné pour les adresses relevant du système postal français. Il doit être renseigné pour une adresse ne relevant pas du système postal français. Le code du pays est à déterminer dans la table ISO 3166-1-A2, à l’exclusion des codes correspondants aux territoires suivants, constituant le domaine d’application du système postal français :
FR : France métropolitaine GP : Guadeloupe
BL : Saint Barthélémy MF : Saint Martin
MQ : Martinique
GF : Guyane Française RE : Ile de la Réunion
PM : Saint Pierre et Miquelon YT : Mayotte
WF : Wallis et Futuna
PF : Polynésie Française NC : Nouvelle Calédonie MC : Monaco
CRE-11 : valeurs autorisées
Le code distribution à l’étranger est obligatoire pour une adresse ne relevant pas du système postal français (code pays renseigné) et interdit pour une adresse relevant du système postal français (code pays absent).
A noter que si les adresses ne sont pas à ce jour normées dans la base de données de votre logiciel de paie, vous devrez décider en lien avec votre éditeur de l’usage des lignes de la DSN à partir de votre propre structuration. Les dispositions retenues devront toutefois respecter les contraintes de la norme, notamment pour les données Code postal, Localité, Pays, Code de distribution à l’étranger.
Une adresse relevant du système postal français doit être déclarée de la manière suivante :
Les données Code Pays et Code de distribution à l’étranger sont strictement interdites pour les adresses relevant du système postal français.
Une adresse ne relevant pas du système postal français doit être déclarée de la manière suivante :
La donnée Code Postal est strictement interdite pour les adresses ne relevant pas du système postal français.
Les adresses mél font l’objet de contrôles de forme spécifique.
Les caractères présents doivent appartenir à la liste des caractères suivants [A-Z], [a-z], [0- 9], . (point), – (trait d’union), _ (underscore), @ (arobase)
L’adresse mél ne peut contenir un enchaînement de deux caractères (point), (trait d’union) ou (underscore) consécutifs.
L’adresse mél doit contenir un et un seul caractère @ (arobase), mais ce dernier ne peut être utilisé en première ou dernière position.
Les chaînes de caractères précédant et suivant le caractère @ (arobase) ne peuvent commencer ou se terminer par un caractère . (point), – (trait d’union), _ (underscore).
La chaîne de caractères suivant le caractère @ (arobase) doit contenir au moins un point (.). Ce point doit être précédé d’au moins un caractère [A-Z], [a-z], [0-9], et suivi d’au moins un caractère [A-Z], [a-z], [0-9].
La chaîne de caractères suivant le caractère @ (arobase) ne peut contenir le caractère _ (underscore).
Les numéros de contrat font l’objet de contrôles de forme spécifique.
Les caractères déclarés doivent appartenir à la liste de caractères suivante :
Le rattachement à une date est nécessaire pour de nombreux éléments déclarés dans le cadre de la DSN mensuelle ou de la DSN de substitution. Pour certains d’entre eux, l’événement déclaré (par exemple une naissance, une date de début de contrat) est exclusivement factuel, c’est-à-dire déjà survenu au moment où cette information est communiquée à l’employeur et de facto lorsque celle-ci est saisie dans la DSN. Par principe, des événements dont la survenance est connue au moment de la production de la paye ne peuvent être rattachés que sur une période antérieure ou égale à celle de l’exercice mensuel déclaré en DSN, et non sur une période postérieure.
Le contrôle « Cette date doit être inférieure ou égale au dernier jour civil du mois principal déclaré (S20.G00.05.005) » s’appliquera en DSN mensuelle et en DSN de substitution aux rubriques de datation relatives aux évènements dont la survenance est avérée au moment de la constitution de la DSN. Il veillera à ce que la déclaration ne soit pas positionnée dans le futur, c’est-à-dire après le dernier jour du mois principal déclaré (MPD). Il porte un caractère non bloquant.
L’intégration d’un contrôle visant à interdire le rattachement d’un événement factuel sur une période prédictive, ou anticipée, n’élève pas le niveau de contrainte de la norme car il répond à une exigence déjà respectée dans le cadre de l’établissement de la paye.
Le tableau ci-dessous recense l’ensemble des rubriques pour lesquelles le contrôle susmentionné s’applique.
Date inférieure ou égale au dernier jour civil du mois principal déclaré – S20.G00.05.005 | |
Code rubrique | Libellé rubrique |
S21.G00.16.001 | Date de la modification |
S21.G00.31.001 | Date de la modification |
S21.G00.40.001 | Date de début du contrat |
S21.G00.40.030 | Date d’adhésion |
S21.G00.41.001 | Date de la modification |
S21.G00.41.021 | Ancienne Date de début du contrat |
S21.G00.51.002 | Date de fin de période de paye |
S21.G00.52.004 | Date de fin de la période de rattachement |
S21.G00.52.007 | Date de versement d’origine |
S21.G00.54.004 | Date de fin de période de rattachement |
S21.G00.60.002 | Date du dernier jour travaillé |
S21.G00.60.010 | Date de la reprise |
S21.G00.62.001 | Date de fin du contrat |
S21.G00.65.002 | Date de début de la suspension |
S21.G00.70.014 | Date de début de l’affiliation |
S21.G00.70.015 | Date de fin de l’affiliation |
S21.G00.73.004 | Date de début de rattachement à l’ouvrant-droit |
S89.G00.87.005 | Date d’attribution |
S89.G00.87.006 | Date d’acquisition définitive |
S89.G00.88.006 | Date d’attribution |
S89.G00.88.007 | Date de levée de l’option |
S89.G00.89.005 | Date d’acquisition des titres |
S89.G00.92.005 | Date de fin de période de rattachement |
Le rattachement à une date est nécessaire pour de nombreux éléments déclarés dans le cadre de la DSN événementielle. Pour certains d’entre eux, l’événement déclaré (par exemple le dernier jour travaillé, la date de reprise), est exclusivement factuel, c’est-à-dire déjà survenu au moment où cette information est communiquée à l’employeur et de facto lorsque celle-ci est saisie dans le signalement d’événement. Par principe, des événements dont la survenance est connue au moment de la constitution du signalement ne peuvent être rattachés que sur une période antérieure ou égale à la date de constitution de celui-ci et non sur une période postérieure.
Le contrôle « Cette date doit être inférieure ou égale à la date de constitution du fichier (S20.G00.05.007) »s’appliquera en DSN évènementielle aux rubriques de datation de toutes les données dont la survenance est avérée au moment de la constitution de la DSN. Il veillera à ce que la déclaration ne soit pas positionnée dans le futur, c’est-à-dire après la date de constitution du fichier. Il porte un caractère non bloquant.
L’intégration d’un contrôle visant à interdire le rattachement d’un événement factuel sur une période prédictive, ou anticipée, n’élève pas le niveau de contrainte de la norme car il répond à une exigence déjà respectée dans le cadre de l’établissement de la paye.
Le tableau ci-dessous recense l’ensemble des rubriques pour lesquelles le contrôle susmentionné s’applique.
Date inférieure ou égale à la date de constitution du fichier – S20.G00.05.007 | |
Code rubrique | Libellé rubrique |
S21.G00.40.031 | Date de dénonciation |
S21.G00.52.007 | Date de versement d’origine |
S21.G00.60.002 | Date du dernier jour travaillé |
S21.G00.60.005 | Date de début de subrogation |
S21.G00.60.010 | Date de la reprise |
S21.G00.60.012 | Date de l’accident ou de la première constatation |
La cinématique de changement des modalités du bloc « Contrat – S21.G00.40 » est véhiculée en norme par plusieurs contrôles existants dans les rubriques « Date de la modification – S21.G00.41.001 » et « Profondeur de recalcul de la paie – S21.G00.41.028 ».
Au sein du bloc « Changements contrat – S21.G00.41 », il existe trois types de rubriques :
Voici les types associés à chaque rubrique du bloc « Changements contrat – S21.G00.41 » permettant l’application des contrôles décrits plus bas.
Code | Libellé | Type |
S21.G00.41.001 | Date de la modification | Cinématique |
S21.G00.41.002 | Ancien statut du salarié (conventionnel) | Modalité |
S21.G00.41.003 | Ancien code statut catégoriel Retraite Complémentaire obligatoire | Modalité |
S21.G00.41.004 | Ancienne nature du contrat | Modalité |
S21.G00.41.005 | Ancien dispositif de politique publique et conventionnel | Modalité |
S21.G00.41.006 | Ancienne unité de mesure de la quotité de travail | Modalité |
S21.G00.41.007 | Ancienne quotité de travail du contrat | Modalité |
S21.G00.41.008 | Ancienne modalité d’exercice du temps de travail | Modalité |
S21.G00.41.010 | Ancien complément de base au régime obligatoire | Modalité |
S21.G00.41.011 | Ancien code convention collective applicable | Modalité |
S21.G00.41.012 | SIRET ancien établissement d’affectation | Identifiant |
S21.G00.41.013 | Ancien identifiant du lieu de travail | Modalité |
S21.G00.41.014 | Ancien numéro du contrat | Identifiant |
S21.G00.41.016 | Ancien motif de recours | Modalité |
S21.G00.41.017 | Ancien taux de déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels | Modalité |
S21.G00.41.018 | Ancien travailleur à l’étranger au sens du code de la Sécurité Sociale | Modalité |
S21.G00.41.019 | Ancien code profession et catégorie socioprofessionnelle (PCS-ESE) | Modalité |
S21.G00.41.020 | Ancien code complément PCS-ESE | Modalité |
S21.G00.41.021 | Ancienne date de début du contrat | Identifiant |
S21.G00.41.022 | Ancienne quotité de travail de référence de l’entreprise pour la catégorie de salarié | Modalité |
S21.G00.41.023 | Ancien code caisse professionnelle de congés payés | Modalité |
S21.G00.41.024 | Ancien code risque accident du travail | Modalité |
S21.G00.41.025 | Ancien code statut catégoriel APECITA | Modalité |
S21.G00.41.027 | Ancien salarié à temps partiel cotisant à temps plein | Modalité |
S21.G00.41.028 | Profondeur de recalcul de la paie | Cinématique |
S21.G00.41.029 | [FP] Ancien code complément PCS-ESE pour la fonction publique d’Etat (NNE) | Modalité |
S21.G00.41.030 | [FP] Ancienne nature du poste | Modalité |
S21.G00.41.031 | [FP] Ancienne quotité de travail de référence de l’entreprise pour la catégorie de salarié dans l’hypothèse d’un Poste à temps complet | Modalité |
S21.G00.41.032 | Ancien taux de travail à temps partiel | Modalité |
S21.G00.41.033 | Ancien code catégorie de service | Modalité |
S21.G00.41.034 | [FP] Ancien indice brut | Modalité |
S21.G00.41.035 | [FP] Ancien indice majoré | Modalité |
S21.G00.41.036 | [FP] Ancienne nouvelle bonification indiciaire (NBI) | Modalité |
S21.G00.41.037 | [FP] Ancien indice brut d’origine | Modalité |
S21.G00.41.038 | [FP] Ancien indice brut de cotisation dans un emploi supérieur (article 15) | Modalité |
S21.G00.41.039 | [FP] Ancien ancien employeur public | Modalité |
S21.G00.41.040 | [FP] Ancien indice brut d’origine ancien salarié employeur public | Modalité |
S21.G00.41.041 | [FP] Ancien indice brut d’origine sapeur-pompier professionnel (SPP) | Modalité |
S21.G00.41.042 | [FP] Ancien maintien du traitement d’origine d’un contractuel titulaire | Modalité |
S21.G00.41.043 | Ancien taux de service actif | Modalité |
S21.G00.41.044 | Ancien niveau de rémunération | Modalité |
S21.G00.41.045 | Ancien échelon | Modalité |
S21.G00.41.046 | Ancien coefficient hiérarchique | Modalité |
S21.G00.41.047 | Ancien genre de navigation | Modalité |
S21.G00.41.048 | Ancien statut BOETH | Modalité |
S21.G00.41.049 | Ancien complément de dispositif de politique publique | Modalité |
S21.G00.41.050 | Ancien cas de mise à disposition externe d’un individu de l’établissement | Modalité |
S21.G00.41.051 | Ancienne catégorie de classement finale | Modalité |
S21.G00.41.052 | Ancien code régime de base risque maladie | Modalité |
S21.G00.41.053 | Ancien code régime de base risque vieillesse | Modalité |
S21.G00.41.054 | Ancien identifiant du contrat d’engagement maritime | Identifiant |
S21.G00.41.055 | Ancien collège (CNIEG) | Modalité |
S21.G00.41.056 | Ancienne forme d’aménagement du temps de travail dans le cadre de l’activité partielle | Modalité |
S21.G00.41.057 | [FP] Ancien type de détachement | Modalité |
S21.G00.41.058 | Ancien positionnement dans la convention collective | Modalité |
S21.G00.41.059 | Ancien code régime de base risque accident du travail | Modalité |
S21.G00.41.060 | Ancien statut d’emploi du salarié | Modalité |
S21.G00.41.061 | Ancien code emplois multiples | Modalité |
S21.G00.41.062 | Ancien code employeurs multiples | Modalité |
S21.G00.41.063 | Ancien grade | Modalité |
S21.G00.41.064 | [FP] Ancien indice complément de traitement indiciaire (CTI) | Modalité |
S21.G00.41.065 | Ancien FINESS géographique | Modalité |
Les rubriques de type modalité du contrat ne peuvent être déclarées simultanément au sein d’un même bloc « Changements Contrat – S21.G00.41 ».
La déclaration d’un bloc « Changements contrat – S21.G00.41 » avec des données identifiantes et des données de modalités de contrat est interdite.
La rubrique « Profondeur de recalcul de la paie – S21.G00.41.028 » est obligatoire pour le bloc « Changements Contrat – S21.G00.41 » présentant la « Date de la modification – S21.G00.41.001 » la plus ancienne, pour un même contrat (S21.G00.40) et une même modalité du contrat. Dans les autres cas, la rubrique « Profondeur de recalcul de la paie – S21.G00.41.028 » est interdite.
La rubrique « Profondeur de recalcul de la paie – S21.G00.41.028 » est interdite pour tout bloc « Changements Contrat – S21.G00.41 » comportant une rubrique identifiante du contrat.